L’abolition de la peine de mort dans la Constitution
La Constitution, fondement de notre République, est le garant de nos droits et libertés fondamentaux. Parmi ceux-ci, figure le droit à la vie, droit inaliénable qui doit être protégé et garanti par l’État.
Or, l’article 35 de notre Constitution autorise toujours la peine de mort. Cette disposition constitue une contradiction flagrante avec les principes humanistes et républicains qui sous-tendent notre pacte social.
En aucun cas, un État ne peut s’arroger le droit de ôter la vie à un être humain. La peine de mort est une sanction cruelle, inhumaine et dégradante qui n’a pas sa place dans une société civilisée.
De plus, elle ne dissuade pas les criminels et n’est pas plus efficace que les autres formes de punition. Au contraire, elle porte atteinte à l’intégrité physique et morale de ceux qui y sont soumis, ainsi qu’à celle de leurs proches.
Abolir la peine de mort dans la Constitution serait un acte fort et symbolique qui enverrait un message clair au monde : la France est une nation qui défend le respect de la vie humaine et qui rejette la violence d’État.
En faisant de l’abolition de la peine de mort une réalité constitutionnelle, nous renforcerions également notre système judiciaire en démontrant notre engagement inébranlable en faveur de la justice équitable et humaine.
Il est temps de mettre fin à cette barbarie archaïque et de faire de la France un pays pleinement respectueux des droits de l’homme. Abolir la peine de mort dans la Constitution est une nécessité morale et une obligation historique.